La commémoration du 102ème anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918 qui approche permet de mettre en lumière le parcours d’un Popianais qui, à cette date-là, occupait les prestigieuses fonctions de préfet de police de Paris : Fernand RAUX.

Né à Vendémian le 25 mai 1863, Fernand Jérôme Urbain RAUX est le fils de Marie LAVAL (1844-1931) et d’Etienne RAUX (1842-1915), instituteur à Popian, chevalier de la Légion d’honneur, directeur honoraire de services pénitentiaires et premier adjoint au maire de la Ville de Montpellier de 1904 à son décès en 1915.

Après une licence en droit (1887), Fernand RAUX débute une prestigieuse carrière dès 1889, date à partir de laquelle il est nommé chef de cabinet du préfet du Var.

Suivront ensuite plusieurs nominations : chef de cabinet du préfet de l’Ardèche (1893), sous-préfet de Bourganeuf (1895), secrétaire général de la préfecture de la Creuse (1897), sous-préfet de Vouziers (1897), sous-préfet de Montargis (1898), sous-préfet de Riom (1905), chef adjoint du cabinet du ministre de l’Intérieur Georges CLEMENCEAU (1906), préfet du Var (1906), préfet de l’Oise (1909).

C’est le 23 novembre 1917 que sa carrière est auréolée de la plus haute fonction préfectorale : il est nommé préfet de police de Paris et occupera cette fonction au moment de la signature de l’Armistice le 11 novembre 1918.

Chevalier de la Légion d’honneur (1906), Fernand RAUX est décoré de la Croix de Guerre en 1915 puis promu en 1918, au grade d’officier de la Légion d’honneur. En tant que préfet de police de Paris, il crée la première formation motocycliste de la Police nationale, avec 9 gardiens en 1920, recrutés sur concours et dotés de motos de la marque BLERIOT.

Nommé ministre plénipotentiaire en 1921, il préside la délégation française à la commission des répartitions dès cette année-là avant d’être nommé délégué français à l’office central de restitution de Wiesbaden.

Malgré sa carrière, Fernand RAUX reste attaché à la maison familiale à Popian qu’il conserve. Le 23 février 1955, il décède à Nice, mais son corps sera inhumé quelques jours plus tard à Popian, dans la sépulture familiale où le rejoindra sa veuve, Jane GADILHE, en 1967.